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Dossier de la Rédaction

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Interview: «Nous observons une application timide de la loi»

Issanda Issanda Alain Salomon, directeur des Affaires politiques au ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation.

A un mois de la date- butoir fixée quelle évaluation faites-vous de l’application de la nouvelle réglementation par les sociétés de gardiennage ?

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a instruit les préfets de faire le point de la situation et nous continuons à recevoir ces points de manière timide. A ce stade, nous observons quand même que l’application de certaines de ces mesures contenues dans la nouvelle législation est un peu timide parce qu’un certain nombre de sociétés de gardiennage se sont conformées.

On les voit arborant la tenue jaune qui a été exigée mais beaucoup d’autres attendent encore peut-être la date-butoir pour se mettre en règle. Or, à cette date, tout le monde devrait être en règle. S’agissant des autres mesures notamment l’affiliation des personnels à la Cnps, là également, il faudrait que nous descendions sur le terrain pour avoir une évaluation assez précise sur la question. Les rapports que nous recevons des autorités administratives nous amènent à dire que cette mesure est également mise en œuvre assez timidement.

Combien d’opérateurs officient aujourd’hui dans le secteur ?

Actuellement nous avons neuf sociétés agréées. Il y a une trentaine des sociétés qui ont déposé les dossiers dans nos services et qui feront l’objet d’un examen lors des prochaines assises de la Commission prévue par la loi.

Mais à côté de cela, on remarque quand même qu’il y a un certain nombre d’entreprises qui évoluent dans ce domaine sans avoir entrepris une quelconque démarche envers l’administration. La loi est claire qu’une entreprise de gardiennage doit avoir une autorisation pour opérer et sans cette autorisation aucune entreprise n’est fondée à fonctionner.

Qu’est-ce qui se passera après la date-butoir ?

Dans la commission chargée d’étudier les agréments- laquelle commission est composée des différentes administrations compétentes dans le domaine-, nous avons envisagé de lancer une campagne de sensibilisation en direction de différents acteurs pour qu’ils se conforment à la réglementation en vigueur.

Nous espérons le faire avant cette date et à partir de cette campagne de sensibilisation nous passerons aux contrôles, lesquels contrôles aboutiront certainement à la fermeture des établissements qui ne sont pas autorisés ou alors qui ne se conforment pas à la nouvelle règlementation.








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