A un an et demi de la date présumée de la prochaine élection présidentielle dans notre pays, l’état des forces en présence est on ne peut plus clair : il y a d’un côté, un parti au pouvoir bien assis mais peu disert, après son triomphe aux élections législatives et municipales de 2007, appuyé par une majorité présidentielle discrètement active ; et, de l’autre, une opposition politique en recul de position, voire aphone, dont la résilience paraît improbable au vu de l’absence de stratégie et de projet unificateur.