Serait-ce le calme qui vient après ou celui qui précède la tempête ? En tout cas, les Sénégalais ont voté, dans les normes démocratiques admises, pour le premier tour dimanche, à l’effet de désigner le président de la République pour un mandat de sept ans.
Quelques exemplaires du Coran jetés au feu, et voilà tout l’Afghanistan qui s’embrase. Les autorités américaines ont beau présenter des excuses et le président afghan, Hamid Karzaï, appeler au calme, rien n’y fait.
Les jours qui passent n’en finissent pas d’écorner « l’exception sénégalaise » dans une Afrique où prend du temps à s’enraciner la démocratie à l’occidentale.
Dernière nouvelle en date dans la crise qui secoue la Syrie depuis un an : les électeurs sont invités aux urnes le 26 février prochain pour un référendum sur une nouvelle constitution plus libérale. Il est à douter que ce geste d’apaisement du président Bachar al-Assad puisse calmer la frange hostile de sa population s’opposant à lui, armes à la main.
Incursions et coup d’éclats qui depuis une cinquantaine d’années matérialisaient la rébellion touarègue à l’encontre de l’Etat malien, céderaient-elles place à une guerre ouverte ?