Au lendemain la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril dernier, alors que les tirs à l’arme lourde retentissaient encore à Abidjan, que la ville était encore le théâtre de pillages, que les plaies nées du conflit étaient encore béantes, que le pouvoir lui-même ne tenait encore que sur des béquilles, Ouattara, le nouveau chef d’Etat se donnait deux mois pour pacifier le pays . Pari osé s’il en fût !